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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 18:05

Toute activité économique entraîne des risques, que les dirigeants doivent gérer et avant tout évaluer. Pour cela, il faut les identifier puis les réduire au minimum, assumer financièrement la charge de ceux qu'ils jugeront acceptables (en fonction de la taille et des capacités financières de l'entreprise), traiter par des tiers selon des processus d'externalisation les risques liés à certaines activités, et enfin transférer certains risques auprès de professionnels de l'assurance qui assureront une garantie financière.

L'identification des risques passe aujourd'hui par la compréhension du cycle de gestion, qui intègre les partenaires amont et aval (clients et fournisseurs), mais aussi, dans un environnement en interaction complexe avec l'entreprise, les autres parties prenantes (banques, société civile).

Dans cette optique, l'évaluation des risques passe également par une analyse du cycle de vie des produits. Cette démarche d'analyse et d'identification systématique est assez traditionnelle dans le monde industriel : maritime, aviation, nucléaire, pétrolier, industrie chimique… (Mais cela n'élimine pas totalement le risque). Elle se développe également dans le domaine de la santé, et plus précisément dans les établissements de santé, publics ou privés, où la gestion des risques et des vigilances sanitaires est devenue indissociable de la démarche qualité.

Dans la plupart des pays industrialisés, l’évaluation des risques est pratiquée sur la base d’outils et de méthodes éprouvées parmi lesquelles on peut citer : l’AMDEC (Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité), Les arbres de défaillances, les arbres d’évènements, la méthode HAZOP (HAZard OPerability pour l’industrie chimique), etc.

Dans le cadre de la maintenance et afin d’éviter un événement redouté pouvant conduire à : l’incendie, l’explosion, la fuite de produit toxiques, la chute d’avion, la chute d’ascenseur, etc. l’analyse de risques qui vise à identifier tous les scénarios susceptibles d’être à l’origine d’un accident majeur à partir des « potentiels de dangers » elle devient un indicateur pour le type de maintenance à appliquer, selon le domaine et le type d’équipement.

La SDF ou sûreté de fonctionnement regroupe les activités d'évaluation de la fiabilité (assurer la continuité du service), de la maintenabilité (être réparable), de la disponibilité (être prêt à l’emploi) et de la sécurité (non occurrence d’événements catastrophiques) d'une organisation, d'un système, d'un produit ou d'un moyen.

Ces évaluations permettent, par comparaison aux objectifs ou dans l'absolu, d'identifier les actions de construction (ou d'amélioration) de la sûreté de fonctionnement de l'entité. Ces évaluations sont prévisionnelles et reposent essentiellement sur des analyses inductives ou déductives des effets des pannes, dysfonctionnements, erreurs d'utilisation ou agressions de l'entité.

La sûreté de fonctionnement est un ensemble d'outils et de méthodes qui permettent, dans toutes les phases de vie d'un produit, de s'assurer que celui-ci va accomplir la (les) mission(s) pour laquelle (lesquelles) il a été conçu, et ce dans des conditions de fiabilité, de maintenabilité, de disponibilité et de sécurité bien définies. La SdF doit être pris en compte tout au long du cycle de vie d’un produit.

Types de maintenance

La maintenance préventive: La maintenance préventive qui consiste à intervenir sur un équipement avant que celui-ci ne soit défaillant, afin de tenter de prévenir la panne.

On interviendra de manière préventive soit pour des raisons de sûreté de fonctionnement (les conséquences d'une défaillance sont inacceptables), soit pour des raisons économiques (cela revient moins cher) ou parfois pratiques (l'équipement n'est disponible pour la maintenance qu'à certains moments précis). La maintenance préventive se subdivise à son tour en :

  • Maintenance systématique: Fait de façon périodique ou programmée selon une périodicité d'usage (heures de fonctionnement, nombre d'unités produites, nombre de mouvements effectués, etc.)
  • Maintenance conditionnelle: réalisée à la suite de relevés, de mesures, de contrôles révélateurs de l'état de dégradation de l'équipement;
  • Maintenance prévisionnelle: réalisée à la suite d'une analyse de l'évolution de l'état de dégradation de l'équipement.

Ces trois termes sont synonymes. Ils désignent des opérations effectuées systématiquement, soit selon un calendrier (à périodicité temporelle fixe)

La maintenance corrective: La maintenance corrective qui consiste à intervenir sur un équipement une fois que celui-ci est défaillant. Ce type de maintenance se subdivise en :

  • Maintenance palliative: qui est un dépannage (provisoire) de l'équipement, permettant à celui-ci d'assurer tout ou partie d'une fonction requise ; elle doit toutefois être suivie d'une action curative dans les plus brefs délais.
  • Maintenance curative: qui consiste en une réparation (durable) consistant en une remise en l'état initial ou suppérieure.

 

Source multiple / Martin Roy

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